10 Akbal ou 25 septembre 2014

10 : la manifestation.

Akbal le rêve.

Mots clefs : Logique, organisé, profond, réfléchi et conservateur, endurant.                             

Défi de vie : Rigidité mentale, perte de contrôle.                           

Solution de vie : Devenir un constructeur de systèmes, stabiliser les fondations  de ce qui est existe.

Vous Et Les Autres

Tendance Du Jour : L’abondance

En Vous Tenant Loin Des Autres, En Vous Séparant De Vos Semblables, Vous Vous Séparez De L’énergie De Vie. Qu’avez-Vous À Sauvegarder Pour Vous Méfier Ainsi D’autrui ? Craignez-Vous De Perdre Votre Personnalité ? Mais Vos Semblables Ne Sont Pas Différents De Vous. Comme Vous, Ils Ont Besoin D’union Pour S’épanouir Et Se Dépasser. Alors, Allez Là Où Se Trouvent Votre Richesse Et Votre Accroissement.

Russie et Chine : voisins et alliés stratégiques

Par La Voix de la Russie | Moscou et Pékin sont en train de développer leur partenariat stratégique, basé sur la proximité territoriale, les approches communes aux problèmes internationales et les liens politiques, économiques et historiques étroits.

La tentative de Washington de « punir » Moscou en introduisant de nouvelles sanctions contre la Russie, a de manière inattendue, stimulé le rapprochement entre deux pays.

Les hommes politiques américains se sont manifestement trompés. Ils voulaient punir la Russie et comptaient sur le soutien de la Chine dans cette tâche. Mais en fin de compte, tout cela a contribué au rapprochement entre la Chine et la Russie. Et les raisons de ce rapprochement, ce ne sont pas uniquement des intérêts économiques communs des deux pays, mais aussi une position commune sur la scène internationale. Les deux pays sont persuadés que le monde ne peut pas être unipolaire. Un pays, aussi puissant qu’il puisse être, est incapable de dicter sa volonté à toute l’humanité. Washington envoyait des émissaires en Chine dans l'espoir que Pékin rejoigne sa position et soutienne les sanctions contre la Russie. Mais les pays asiatiques ne maîtrisent pas ce langage. Cette approche est réservée uniquement aux pays occidentaux. Le politologue Viktor Soumski attire l’attention sur le rapprochement des positions entre la Russie et la RPC, qui considèrent que le monde ne doit pas avoir un seul policier, procureur ou juge.

« Cela fait longtemps que Moscou et Pékin partagent la même position », explique-t-il. « Et au fil du temps , cet aspect devient de plus en plus marqué. C’est une dynamique positive. Tout cela s’exprime dans des choses pratiques. Ainsi, au niveau bilatéral, on a pu voir ces résultats lors de la visite de Vladimir Poutine en mai dernier. Les relations deviennent davantage multidimensionnelles et ne sont pas concentrées sur un seul domaine. Le comportement des Etats-Unis à l’échelle mondiale a contribué à ce rapprochement ».

En effet, Washington essaie de couper la Russie de l’Europe, en impliquant cette dernière dans une véritable « guerre des sanctions ». Et les Etats-Unis essaient d’en faire de même dans la direction asiatique. Mais c’est un effet contraire que les Américains ont finalement obtenu. La Russie et la Chine coopèrent activement dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU. Il y a trois ans, les deux pays ont bloqué la résolution condamnant les actions des autorités syriennes, qui aurait permis aux pays occidentaux de porter des frappes contre Syrie. Il y a aussi d’autres exemples d’une position équilibrée que soutiennent Moscou et Pékin à l’ONU. La coopération entre la Chine et la Russie se poursuit également dans le cadre l'Organisation de coopération de Shanghai (OSC) et de l’alliance BRICS (regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud). Ces formats interétatiques deviennent de nouveaux centres de prise de décision, ce qui n’arrange pas du tout Washington.

« La coopération entre la Russie et la Chine s’exprime dans le mécanisme actif de la coordination des positions de nos deux pays au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies lors des votes des resolutions », explique à La Voix de la Russie l’expert du Centre des stratégies et des technologies Vassili Kachine. « Nous menons régulièrement des consultations préliminaires avec le côté chinois. Le cadre contractuel préconise le déroulement de ce genre de consultations sur tous les problèmes internationaux aigus ».
Les relations actuelles à l’intérieur du triangle « Russie-États-Unis-Chine » sont contraires à la stratégie, formulée il y a un certain temps par le président Nixon. Selon cette stratégie, les relations des Etats-Unis avec chacun de leurs alliés devraient être plus fortes que les relations entre la Russie et la Chine. Il est évident qu'aujourd'hui la situation est inverse. Les relations des Etats-Unis avec chacun de leurs alliés ne sont pas au beau fixe. Cela force les stratèges américains à mettre en œuvre des efforts considérables pour conserver l’hégémonie de leur pays, en trouvant de nouveaux ennemis et utilisant contre eux de nouvelles méthodes de lutte.

Le binôme Moscou-Pékin représente un danger pour les Etats-Unis du point de vue géopolitique. Et on commence à s’en rendre compte à Washington. La seule question, c’est de savoir si des conclusions seront tirées de tout cela. En attendant, certains experts, n’excluent pas qu’avec le temps, une union militaire et politique pourrait se former entre la Russie et la Chine. Cette union pourrait changer radicalement l’équilibre des forces dans le monde, et pas forcement en faveur des pays occidentaux. Mais pour l’instant cette question n’est pas à l’ordre du jour.

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La sécurité a l’américaine : Obama a présenté sa vision des menaces mondiales.

© Photo : AP/Richard Drew

Le discours du président des États-Unis Barak Obama à l'Assemblé générale de l'ONU à New York n'était pas pacificateur. C'est l'opinion du chef du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie Sergueï Lavrov. 

De la tribune de l'ONU, Barak Obama a appelé les pays à s'unir face aux menaces globales, parmi lesquelles il nomme la fièvre Ebola, le terrorisme au Proche-Orient et la Russie. 

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov lui a conseillé plus tard de ne pas rejeter sa faute sur autrui. 

Quant à l'intervention de monsieur Obama, la Russie y a obtenu la deuxième place dans la liste des menaces à la paix et la sécurité. La menace numéro un c'est la fièvre provoquée par le virus Ebola. Le président Obama a mis ce qu'il appelle « l'agression russe en Europe » à la deuxième place, et à la troisième, l'EI, Al-Qaida et d'autres terroristes qui sévissent actuellement au Proche-Orient, avant tout, dans les pays où les États-Unis réalisaient illégalement l'intervention, violant les normes du droit international. Le discours actuel du président des États-Unis est une vision américaine du monde. Un regard du pays dont la doctrine sur la sécurité nationale prévoit son droit d'avoir recours à la force à son gré, indépendamment des décisions du Conseil de Sécurité de l'ONU ou d'autres actes internationaux. « Ce n'était pas, à mon avis, un discours pacificateur ». 

Ce qui autrefois était adressé à l'auditoire interne - les affirmations sur l'infaillibilité de l'Amérique, son exclusivité - est porté maintenant à la tribune internationale. « Et comment Barak Obama pourra-t-il persuader autrement le monde de la nécessité de ces sept guerres qu'il a commencées sur le territoire étranger en 7 années de sa présidence ? » souligne le chef de la délégation permanente du Conseil de fédération auprès du Parlement Européen Andreï Klimov. 

« C'est du cynisme. Je ne peux pas dire que monsieur Obama est un homme stupide. Je ne peux pas dire qu'il est mal informé. Mais s'il désigne la couleur blanche l'appelant noire ou vice versa, Dieu le jugera. En tout cas, pendant toute la durée de la présidence de monsieur Obama, sur le territoire des États souverains se prolongent les hostilités. Et en plus, d'abord les États-Unis participent à la destruction d'un État, dans la création du chaos là, puis ils arment n'importe qui pour lutter ensuite contre ceux qu'ils ont armé. Bref, ils poussent la situation à l'absurde. » 

La discussion politique générale dans le cadre de la 69e session de l'Assemblée Générale de l'ONU se prolongera jusqu'au 1er octobre. Pendant ce temps, la tribune de l'ONU monteront les hauts représentants de plus de 140 pays et organisations internationales. La délégation russe est présidée par le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov. Son intervention est prévue pour le 27 septembre.